Au niveau du conflit des gilets Les choses semblent désormais se calme un peu. Je voulais du coup aborder avec vous ce sujet qui a secoué les médias ces dernières semaines et surtout, vous donner sans langue de bois mon avis sur la question et sur la qualité de vie des travailleurs en France.
C’est quoi cette crise de Gilets Jaunes ?
Comme tout le monde, j’ai suivi ce mouvement de manifestation qui a émergé avec l’augmentation d’une taxe sur l’essence au cours du mois de novembre. Tout s’est cristallisé autour d’un symbole : le gilet jaune. Le fameux gilet de sécurité au sein des voitures. J’ai trouvé ce symbole très malin car ça ne coute pas cher, c’est très visible et tout le monde en a un. Idéal pour un ralliement à un mouvement social.
Les gilets jaunes à Marseille
En tant que Marseillais et blogueur, je n’avais pas le choix que d’aller voir ce qui se passe dans ma ville. Le mouvement a été moins virulant que dans d’autres villes comme Bordeaux, Nantes ou surtout Paris mais il y a tout de même eu quelques points chauds comme à des péages autoroutiers que l’A50, sur des ronds-points, dans des supermarchés et au niveau du port de Marseille. D’une façon générale, la circulation a été très perturbée.
Le mouvement est-il légitime ?
Je m’engage bien entendu sur une pente glissante. J’ai l’humilité de n’observer ce grand mouvement que du haut de mes 27 ans et je ne prétends bien évidemment pas avoir la science infuse mais voici mon opinion de Marseillais sur les gilets jaunes.
Des salariés qui se battent pour leurs droits et leur dignité
Tout le XXème siècle a été marqué par une spectaculaire conquête des acquis sociaux pour les salariés dans toute la France. Hausse du salaire minimum, création et augmentation du temps de congés payés.
Ensuite, ce sont des contre-pouvoirs à la hiérarchie patronale qui ont été mis en place. On a notamment vu apparaitre les délégués du personnel, les comités d’entreprises, transformé aujourd’hui en CSE (dont j’ai suivi une formation récemment).
Aujourd’hui, avec la mondialisation, ces droits ont tendance à être attaqués, rabotés. Cette tendance de perte des acquis sociaux et d’une baisse générale du niveau de vie dans un pays qui n’a jamais été aussi riche est accompagné de mouvements de délocalisations et d’une nette augmentation des inégalités.
Les gilets jaunes sont en fait une sorte de ras le bol. Les coups de rabots ont eu raison de la patience de populations mises à l’écart, qui aspirait à vivre leur vie tranquillement et qui souffrent d’arbitrages politiques sur lesquels ils n’ont pas la main.
Les violences des gilets jaunes à Marseille
Il me reste toutefois plus difficile de comprendre et de supporter le niveau de violence physique que l’on a pu observer dans ces mouvements sociaux que ce soit du côté des manifestants ou des forces de l’ordre.
J’ai toujours aujourd’hui du mal à comprendre comment des personnes peuvent aller en manifestation avec la détermination et l’équipement pour détruire et faire mal.